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Musique, stop !
De quoi s'agit-il ?
Qui suis-je ?
Je m'appelle Akim. Je vais vers mes trente ans de poussière, et ma vie toute entière est un appel forcené vers la création sous toutes ses formes.
Depuis tout petit je dessine et j'écris, surtout de la Poésie, et depuis presque quinze
ans déjà je fais de la photographie. Je bricole aussi un peu de vidéo et de composition musicale. Cela est affaire de périodes, d'humeurs, d'inspiration et de
cycle. Avec tout de même une dominante invariable: mon amour pour la beauté
féminine sous toutes ses formes.
Quel est mon Projet ?
Cesser d'embellir, de maquiller, de simuler. Nulle femme en ce monde ne nécessite de tels mensonges pour se sentir bien dans son corps et dans son être... Ces imprécations superficielles sont suscitées par le monde publicitaire, d'apparence et de comparaison qui est celui de notre société. Nous y participons tous, et j'en ai fait
ma part plus que de mesure. Désormais, avec Les Femmes Fauves, c'est la démarche inverse que je nourris. J'en appelle aux femmes de toute taille, tout poids, tout âge et toute diversité pour rendre leurs lettres de noblesse à leur corps et à leur peau. Toutes les photographies présentes sur ce site sont des sorties directes de boîtier, développées sans aucune retouche ni post-traitement.
Quelle est ma Technique ?
Je travaille avec une technologie de capteur méconnue, dont je suis tombé amoureux il y a quelques années, qui s'appelle le Foveon (SIGMA) et qui capture les trois couleurs primaires sur chaque couche de silicium, contrairement à 99% des autres capteurs (dits de matrice de Bayer) qui les interprètent en simulant. De Foveon vient ce mot "Fauve", qui rappelle également le mouvement Fauviste des peintres, et ses couleurs pures et vives... En contrepartie, ces appareils sont très limités dans leur emploi: lents, peu réactifs, quasiment bloqués à 100 ISO, etc. Cela rend leur utilisation spécifique et laborieuse. Cela me séduit d'autant plus, car un exercice supplémentaire de l'attention est alors demandé, de l'effort, de la lenteur, qui n'est pas sans m'évoquer les plus belles heures de la génération argentique. Bien manié, le rendu générale des couleurs et du détail outrepasse alors largement celui des reflex classiques.
